eDu nouveau dans le projet géothermique de Ngozi. La construction de la centrale, située dans la région de Mbeya à l’ouest de la Tanzanie, débutera en 2021. Le directeur de l’entreprise publique Tanzania Geothermal Development Company (TGDC), Kato Kabaka, s’est exprimé récemment en ce sens, lors d’un atelier organisé à l’intention des membres de la Commission parlementaire de l’énergie et des minéraux de la Tanzanie.
« Actuellement, le gouvernement est en train de finaliser le processus d’amendement de la loi qui facilitera encouragera le développement de la géothermie dans le pays », a indiqué Kato Kabaka. Et de préciser que les autorités ont déjà investi plus de 20 milliards de shillings tanzaniens (8,7 millions de dollars américains) dans le projet de construction de la centrale géothermique de Ngozi. Cet investissement a servi à l’acquisition de foreuses pour l’aménagement des puits géothermiques sur le site du projet.
Un investissement total de 821 millions de dollars
Kato Kabaka également a précisé que le gouvernement tanzanien prévoyait de développer sept projets géothermiques dans l’intervalle 2021-2025. Ils seront situés à Songwe et Luhoi dans le cours inférieur de la rivière Rufiji, ainsi qu’à Kiejo-et Mbaka, dans le lac Natron au cœur de la région de Mbeya. Une fois terminées, les centrales produiront 200 MW.
Concernant le projet de Ngozi, le gouvernement prévoit d’injecter 821 millions de dollars pour le développer. Il permettra de produire 600 MW. Pour le moment, 50 sites ont été identifiés comme ayant le potentiel suffisant pour la réalisation de la première phase du projet. Pour laquelle il s’agit de produire 200 MW, puis 400 MW en phase II. Cette dernière comprend également la construction d’une ligne de transmission de 18 km entre Ngozi et Mwakibete, toujours dans la région de Mbeya.
L’exploration du projet géothermique de Ngozi est toujours en cours. Cette étape du projet a été financée à hauteur de 21,7 millions de dollars par le Fonds d’investissement climatique (FIC). Cet accompagnement s’inscrit dans le cadre du Programme d’expansion des énergies renouvelables (Srep) du FIC. Inclus dans cette enveloppe budgétaire : 5 millions de dollars représentent un prêt de 16,73 millions de dollars en provenance de la Banque africaine de développement (BAD).
Jean Marie Takouleu