« Un total de 530 milliards de shillings (plus de 232 millions de dollars) sera dépensé pour relever les défis de l’eau à Arusha » a déclaré Mnyaa Mbarawa, la ministre de l’Eau et de l’Irrigation de la Tanzanie, lors de sa tournée récente dans la ville qui compte près de 2 millions d’habitants. Les fond nécessaires au financement seront mis à disposition par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Autorité d’approvisionnement en eau et d’assainissement urbain d’Arusha (Auwsa). Elle a par ailleurs demandé à Luth Koya, le directeur de l’Auwsa, d’assurer la collecte de 1,8 milliard de shillings (près de 788 000 dollars) par mois.
Luth Koya a annoncé dans la foulée la mise en place d’un mécanisme de contrôle qui devrait permettre de mieux collecter les redevances et contribuer ainsi à réunir les sommes nécessaires au financement de ce projet d’eau et d’assainissement dans la ville d’Arusha. Ce qui devrait satisfaire la ministre de l’Eau et de l’Irrigation, puisqu’il veut voir achever le projet d’ici 18 mois, au lieu des 24 mois initialement prévu dans l’appel d’offres.
Le soutien de la Banque africaine de développement
Le projet d’eau potable et d’assainissement dans la ville d’Arusha va permettre de raccorder 4 500 familles au réseau de distribution d’eau. Pour ce faire, il faudra installer au moins 220 km de canalisation. L’entreprise chinoise Beijing Enterprises Holdings Limited, qui emploie plus de 48 000 personnes dans le monde et dont le siège social est établi à Cheng Longhai, va réaliser les travaux d’ici la fin du premier trimestre 2020.
La Banque africaine de développement (BAD), soutient le projet en injectant 439 milliards de shillings, soit plus de 192 millions de dollars. Les 47 milliards de shillings restants (plus de 20,5 millions de dollars) proviendront du gouvernement tanzanien et seront donc financés par une meilleure collecte des redevances de ma part de l’Autorité d’approvisionnement en eau et d’assainissement urbain d’Arusha.
Jean Marie Takouleu