En Tanzanie, le gouvernement allouera un financement de 84,7 milliards de shillings tanzaniens (plus de 36 millions de dollars) pour la mise en œuvre du projet d’approvisionnement en eau de Makonde Plateau, dans la région de Mtwara. L’objectif est d’améliorer la couverture en eau potable dans cette partie du pays au cours des prochaines années.
Alors que la Tanzanie fait face à des pénuries sévères d’eau potable, accentuées par la sécheresse, le gouvernement 84,7 milliards de shillings tanzaniens (plus de 36 millions de dollars) pour la poursuite de la mise en œuvre du projet d’approvisionnement en eau de Makonde Plateau, dans la région de Mtwara. « Au moins 12,7 milliards de shillings tanzaniens (plus de 5,1 millions de dollars) ont déjà été versés par le gouvernement tanzanien », assure Benard Bwire, le directeur du projet d’eau potable de Makonde Plateau.
China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC) a été désigné pour mener ce projet à terme. Le chantier porte notamment sur le renforcement de 6 km de conduites de pompage de Mitema à Nanda, la pose d’une conduite en acier de 300 mm en parallèle avec le tuyau en acier de 300 mm existant. CCECC renforcera également la conduite principale gravitaire de Nanda à Mtopwa par la pose de 2,2 km de conduite en acier de 350 mm, en parallèle des conduites existantes en polyvinyl chloride (PVC) de 250 mm.
Lire aussi –
Le projet d’eau potable permettra aussi de moderniser la station de potabilisation de Mitema dotée d’installations connexes dont trois réservoirs pour le stockage de l’eau potable. L’objectif est de renforcer l’approvisionnement en eau potable dans la région de Mtwara, notamment dans les villes de Newala, Tandahimba et Nanyamba.
L’ensemble des installations permettra la fourniture de 65 000 m3 d’eau potable par jour aux populations, bien plus que la demande journalière évaluée à 25 000 m3 à Newala, Tandahimba et Nanyamba. La ressource supplémentaire pourra desservir des villes environnantes, augmentant ainsi le taux d’accès à l’eau potable en Tanzanie, estimé par les autorités à 86 % en zone urbaine et 72,3 % en milieu rural. La Tanzanie vise la couverture universelle à l’horizon 2030.
Inès Magoum