L’entreprise Rift Valley Energy Group a commencé la mise en service de son parc éolien de Mwenga en Tanzanie. D’une capacité de 2,4 MW, le premier parc éolien du pays produira de l’électricité pour alimenter le réseau local de Rift Valley Energy Group.
Un parc éolien est désormais fonctionnel en Tanzanie. D’une capacité de 2,4 MW, l’installation est située à Mwenga, dans le district de Mufindi. La centrale appartient à l’entreprise privée Rift Valley Energy Group. La société a commencé la mise en service de son parc éolien il y a quelques jours après « des tests obligatoires préalables à la mise en service sur le site à Mwenga ».
Pour le moment, une turbine des trois turbines du site est en marche. Elle « devrait fonctionner dans un premier temps à un faible taux de production préétabli, avant d’être progressivement portée à sa pleine capacité au cours des prochaines semaines, conformément aux procédures de mise en service. Les deux autres turbines devraient être mises en service de la même manière au cours des deux prochaines semaines », indique le Renewable Energy Performance Platform (REPP), le principal partenaire financier du projet.
Outre la plateforme de financement du gouvernement britannique REPP, le projet est également financé par la Trade and Development Bank (TDB Bank), une banque commerciale appartenant aux États membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa). L’électricité produite par le nouveau parc éolien de 2,4 MW est destinée à alimenter le réseau de Rift Valley Energy Group dans la région d’Iringa.
S’étendant sur 400 km, le mini-grid alimente 4 500 foyers et entreprises répartis sur 42 villages. Actuellement, l’électricité distribuée par ce petit réseau privé est produite par une centrale hydroélectrique qui affiche une capacité de 4 MW. Le nouveau parc éolien de trois turbines devrait permettre au promoteur du projet de réaliser son objectif : étendre son réseau pour fournir de l’électricité à 1 500 personnes supplémentaires.
Selon la REPP, le parc éolien permettra également de garantir que son réseau rural en expansion dispose toujours d’une capacité de production suffisante, même pendant la saison sèche, lorsque la capacité de production de la centrale hydroélectrique diminue considérablement en raison du caractère saisonnier des précipitations dans la région.
Jean Marie Takouleu