Une usine de valorisation des déchets est en construction dans la municipalité de Moshi en Tanzanie. D’un coût total de 1,8 milliard de shillings tanzaniens (plus de 782 000 dollars), le projet est soutenu par la ville allemande de Tübingen.
C’est le fruit de la coopération entre la ville allemande Tübingen et la municipalité de Moshi en Tanzanie. Cette ville située au pied du Kilimandjaro améliorera la gestion de ses déchets grâce à une usine de valorisation. L’installation est en construction dans le village de Mtakujja dans le district de Hai, non loin de la ville de Moshi.
L’installation occupera un terrain de 40 hectares achetée par la municipalité de Moshi. L’usine sera dotée d’une décharge « moderne » pour le stockage des déchets solides, collectés dans les ménages et les usines de Moshi. L’usine de valorisation des déchets fonctionnera avec un biodigesteur pour la production du biogaz. Ce combustible épuré servira à produire de l’électricité. Le reste des déchets sera transformé en fertilisant agricole.
L’apport de Tübingen
Dans ce projet de gestion et de valorisation des déchets, la ville allemande de Tübingen fournit l’usine, les machines ainsi que les frais de transport des équipements vers la Tanzanie. La ville allemande payera également les salaires des travailleurs de l’usine pendant un an et financera des campagnes de sensibilisation sur l’importance dans la nouvelle usine dans plusieurs écoles d’enseignement de base.
Sur le terrain, dans le village de Mtakujja, les travaux ont commencé et devraient être livrés d’ici avril 2020. L’installation sera alors capable valoriser entre 160 à 230 tonnes de déchets par jour. Le projet nécessitera un investissement de 1,8 milliard de shillings tanzaniens (plus de 782 000 dollars).
Le maire de Moshi Raymond Mboya prévoit déjà d’augmenter la capacité de collecte des déchets de la ville de Moshi qui compte plus de 203 000 habitants (2016). Le maire projette de construire de nouvelles usines qui prendront en charge les déchets de Moshi. Cette fois, la municipalité compte sur le soutien du gouvernement allemand qui a déjà accepté de financer ce projet de développement durable à 80 %.
Jean Marie Takouleu
