La société de service public Tanzania Electric Supply Company (Tanesco) a choisi Multiconsult Norge AS, une entreprise norvégienne d’ingénierie-conseils, Norplan Tanzania et Tanzania Photomap comme sous-traitants pour plusieurs projets dans le pays. Il s’agit de la construction d’une ligne de transmission ainsi que centrale hydroélectrique de Rumakali. Le contrat couvre aussi le projet de construction d’une ligne de transmission et la centrale hydroélectrique de Ruhudji.
Les deux projets sont développés dans la région de Njombe en Tanzanie. La valeur totale du contrat est de plus de 6 millions de dollars, soit plus de 14 milliards de shillings tanzaniens. « Nous sommes fiers de participer au développement énergétique de la Tanzanie. Les projets hydroélectriques de Rumakali et de Ruhudji permettront de répondre à la demande croissante d’électricité du pays. À peine 36,6 % de la population tanzanienne à accès à l’électricité », affirme Hilde Gillebo, la vice-présidente de la division Énergie de Multiconsult.
Multiconsult et ses partenaires ont été choisis par l’entreprise publique Tanzania Electric Supply Company (Tanesco). Selon les autorités tanzaniennes, ces entreprises commenceront immédiatement les travaux qui devraient être achevés au cours du deuxième trimestre de l’année 2021. Le contrat comprend entre autres la révision et la mise à jour des études de faisabilité, la conception et la préparation des documents d’appel d’offres, ainsi que la réalisation d’une étude d’évaluation des incidences environnementales et sociales pour les projets de centrales hydroélectriques de Rumakali et de Ruhudji.
L’impact du projet
Les centrales hydroélectriques de Rumakali et de Ruhudji afficheront des capacités respectives de 222 MW et de 358 MW. À terme, les projets permettront de faire passer la production d’électricité de la Tanzanie de 562 MW à 1142 MW. Ainsi, l’accès à l’électricité dans ce pays de l’Afrique de l’Est sera nettement amélioré. Le gouvernement tanzanien ambitionne d’atteindre un taux d’électrification de 75 % d’ici à 2035.
Inès Magoum