Un centre de formation sous régional pour les énergies renouvelables sera bientôt ouvert en Tanzanie. Il est mis en œuvre avec le soutien de la Banque mondiale dans le cadre de l’Eastern Africa Skills for Transformation and Regional Integration Project (Eastrip). Il permettra de former des étudiants dans plusieurs filières techniques, dont l’hydroélectricité.
Le nouveau centre de formation aux énergies renouvelables, que va abriter la Tanzanie dans les années à venir, se rêve en hub de l’Afrique de l’Est. La Banque mondiale lui accorde les moyens de ses ambitions puisqu’elle soutient financièrement l’ouverture de ce centre, qui sera situé dans le district de Hai, dans la région du Kilimandjaro. Il sera dénommé East Africa’s center of excellency in renewable energy et prend racine sur les cendres du centre de formation de Kikuletwa, qui dépend du collège technique d’Arusha (ATC). Ce dernier assure actuellement des formations dans les domaines suivants : principes d’exploitation et d’entretien des centrales hydroélectriques, principes de conception et de maintenance du transport et de la distribution d’électricité, Programmable logic controller (PLC) pour les ingénieurs en hydroélectricité et enfin conception, installation, service et maintenance des systèmes photovoltaïques solaires
Ce projet bénéficie également de l’accompagnement de la Norvège qui y a injecté 8,3 milliards d’euros en juillet 2014. Pendant cinq ans, ce soutien a permis de mettre en place la formation à l’énergie hydroélectrique dans le centre de formation de Kikuletwa, précise le recteur.
Les autorités tanzaniennes prévoient d’agrandir le centre afin de porter à 1 500 le nombre d’étudiants qu’il pourra accueillir chaque année. Cette stratégie va permettre à la Tanzanie de former ses techniciens sur places. Eux qui, autrefois, étaient obligés d’aller en Zambie ou dans d’autres pays pour se recevoir une formation, surtout en hydroélectricité.
Le centre de formation en énergies renouvelables s’inscrit dans le cadre de l’Eastern Africa skills for transformation and regional integration project (Eastrip). Ce programme est, qui mis en œuvre en Tanzanie, au Kenya et en Éthiopie, a pour but le développement de compétences techniques spécialisées dans des secteurs prioritaires, notamment les transports, l’énergie, la transformation des produits agricoles, la fabrication et les technologies de l’information et des communications. La Tanzanie compte également ouvrir 42 centres de formation techniques dans d’autres domaines à travers l’ensemble du territoire.
Luchelle Feukeng
