L’objectif du Tchad est de porter la couverture en eau potable à 100 % à l’horizon 2030, contre 53 % en 2021 selon la Banque africaine de développement (BAD). Les autorités tchadiennes estiment que la multiplication d’installations hydrauliques rapprochera le pays de cet objectif. Ainsi, l’État tchadien a récemment annoncé la construction d’au moins 200 adductions d’eau potable (AEP).
Les nouvelles AEP viendront soutenir celles existantes au Tchad. Il s’agit d’installations dédiées au pompage, au stockage, au transport et à la distribution de l’eau douce issue de la nappe phréatique.
La livraison des AEP dans 24 mois
Très peu d’informations sont disponibles sur ce projet à ce stade. Quoiqu’il en soit, il renforcera l’approvisionnement en eau potable des Tchadiens. Le projet permettra également de limiter la prolifération des maladies d’origine hydrique dans le pays d’Afrique centrale, responsables du décès d’environ 19 000 personnes chaque année selon un rapport publié par Water and Sanitation Programme (WSP) en 2016.
Le gouvernement tchadien se donne deux ans, à compter de la date de lancement des travaux sur les différents sites pour mettre en service les adductions d’eau potable. Au cours de la même période, au moins 1 000 pompes à motricité humaine seront installées sur l’ensemble du territoire national.
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L’État tchadien présente ce projet à peine un mois après la signature d’un contrat pour la réalisation de 489 pompes à motricité humaine dans les provinces du Wadi-Fira, du Logone occidental et de la Tandjilé. Vergnet Hydro, une entreprise basée à Ingré en France fournira les équipements qui seront ensuite installés par les sociétés tchadiennes Batifor Mem, Sotcham et Hydrobat Mem. Ces installations devraient bénéficier à plus de 150 000 personnes.
Inès Magoum