Le Fonds pour l’Environnement mondial (FEM) concrétise son soutien à la partie tchadienne du Projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS). L’accord de financement y relatif, d’une valeur de 5,3 millions de dollars, a été signé à Ndjamena le 8 juillet 2020 par les différentes parties prenantes.
Le financement de la partie tchadienne du Projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) est bouclé. L’enveloppe additionnelle attendue du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) a été débloquée le 8 juillet 2020, le temps d’une cérémonie tenue à Ndjamena, la capitale du Tchad. L’accord de financement d’une valeur de 5,3 millions de dollars (3,1 milliards de francs CFA), a été signé entre le ministre tchadien de l’Économie et de la Planification du Développement, Issa Doubragne et le représentant résident de la Banque africaine de développement (BAD) au Tchad, Ali Lamine Zeine.
Le ministre Issa Doubragne a remercié la BAD pour l’accompagnement qu’elle apporte au gouvernement tchadien dans sa politique de protection de l’environnement et à l’atteinte de la souveraineté alimentaire et du bien-être du monde rural.
Le P2RS cible plus de 3 millions de personnes vivant en zone rurale
Le financement du FEM est complémentaire à celui déjà alloué par le Fonds africain de développement (FAD), d’environ 15 millions de dollars. Soit un cofinancement FAD-FEM, d’un montant total de 20,3 millions de dollars.
Le P2RS dont la réalisation est déjà en cours, et ce jusqu’en 2022, intervient également dans six autres pays sahéliens (Burkina Faso, Gambie, Mali, Mauritanie, Niger, et Sénégal). Il cible en premier lieu les ménages les plus vulnérables, notamment les petits exploitants, les éleveurs et agriculteurs-éleveurs et les pêcheurs traditionnels (180 000 exploitations agricoles et PME ont été ciblées). Au total, le nombre de bénéficiaires directs et indirects impactés atteindra 3 030 000 de personnes exposées à de graves risques d’origines climatiques.
Afin d’accroître la résilience climatique de ces personnes, le projet se structure en trois composantes, à savoir : l’amélioration de la productivité agro-sylvo-pastoral dans les zones arides ; la promotion de la gestion intégrée des écosystèmes pour l’amélioration de la résilience et de la conservation de la biodiversité ; la gestion des connaissances et suivi-évaluation.
Boris Ngounou