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TCHAD : 76 000 habitants d’Abéché vont profiter de l’adduction en eau potable

CHAD: Twenty-two standpipes rehabilitated in Laï©africa924/Shutterstock

Le projet d’adduction en eau potable, qui est en train de voir le jour au Tchad, a été baptisé « Bitéha 2 », La première pierre a été posée lors d’une cérémonie, qui s’est déroulée le 29 juin 2019 sous la présidence du chef de l’État tchadien, et en présence des responsables de la Banque arabe de développement économique de l’Afrique (BADEA) et du Fonds saoudien pour le développement. Ces deux institutions cofinancent le projet respectivement à hauteur de 38 millions d’euros pour la première et 23 millions d’euros pour la seconde. Ce qui porte le coût global du projet à 61 millions d’euros environ.

Le projet Bitéha 2 va permettre de réduire le déficit en eau potable observé jusqu’ici au Tchad, un pays où seulement 50 % de la population a accès à l’eau potable. Cette réalisation devrait ramener ce taux à 80 %. Il cadre avec les ambitions que s’est fixé le gouvernement à l’entame de cette année. D’ailleurs, le budget de l’État tchadien pour 2019 a alloué 46 millions d’euros environ au secteur de l’eau. Mais seule la moitié de la somme totale a pu être injectée jusqu’ici dans ce secteur. Le pays a bénéficié d’un soutien sous forme de don d’un montant de 45 millions d’euros de la part des Émirats arabes unis. Pour le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de la Pêche, Siddick Abdelkérim Haggar, la nouvelle infrastructure va résoudre définitivement le problème d’eau potable dans la localité d’Abéché, qui compte 76 000 habitants. Abéché est la deuxième ville du pays après Ndjamena, la capitale.

Le Projet Bitéha 2 vient en complément à Bitéha 1, qui avait été initié pendant les années 90 avec la collaboration de l’Allemagne. Mais près 20 ans après, la population a été multipliée par 20, faisant de facto naitre de nouveaux besoins en matière de fourniture d’eau. D’ailleurs, depuis quelques mois déjà, on enregistrait « des difficultés en matière d’accès à l’eau potable » dans cette localité, comme l’a reconnu le président Idriss Déby.

Luchelle Feukeng

 

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