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TCHAD : le barrage de Kariari sera exploité pour fournir de l’eau potable à Amdjarass

TCHAD : le barrage de Kariari sera exploité pour fournir de l’eau potable à Amdjarass©Ministère de l'Hydraulique urbaine et rurale

Amdjarass figure parmi les villes les plus arides du Tchad. Ce climat, associé à la sécheresse causée par le dérèglement climatique, sont à l’origine de l’assèchement de la nappe phréatique. Pour améliorer l’approvisionnement en eau potable à Amdjarass, le gouvernement du Tchad pompera de l’eau du barrage de Kariari.

Le projet est à sa phase d’étude, mais les autorités tchadiennes espèrent qu’il pourra également desservir les localités situées autour d’Amdjarass, dans la province de l’Ennedi-Est. Cette partie du pays de Toumaï affiche un taux d’accès à l’eau le plus faible du Tchad (11 %), d’après le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). Le projet portera notamment sur l’installation de prises dans le bassin du barrage de Kariari, qui dispose d’une capacité de stockage de 20 millions de m3 selon nos confrères du journal tchadien lesahel. L’eau sera ensuite traitée, et distribuée via des châteaux d’eau existant à Amdjarass. La Société tchadienne des eaux (STE) exploitera les nouvelles installations.

D’autres projets développés à Ennedi Est

En août 2020, de nouvelles installations ont été mises en service à Amdjarass, le chef-lieu de la province de l’Ennedi-Est. Il s’agit notamment d’une bâche d’eau qui permet de stocker 300 m3 d’eau pompée à partir de six nouveaux forages. La STE a aussi réhabilité deux châteaux d’eau de 25 m3 chacun, construits près des points d’eau située derrière les montagnes d’Amdjarass. Grâce à ces nouvelles installations, la quantité d’eau distribuée dans cette ville au climat aride a augmenté de 52 m3 par heure.

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La province tchadienne est aussi l’une des bénéficiaires d’un projet de valorisation des eaux souterraines. La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac) finance cet autre projet à hauteur de 14 millions de francs CFA, l’équivalent de 21 342 euros.

Inès Magoum

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