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TCHAD : Le Rocher va construire une adduction d’eau potable dans la ville de Moussoro

TCHAD : Le Rocher va construire une adduction d’eau potable dans la ville de Moussoro ©Ministère tchadien de l'Eau

Une nouvelle adduction d’eau potable (AEP) devrait renforcer la desserte en eau potable dans la ville de Moussoro au Tchad. Le projet lancé le 15 mai 2023 par le ministre tchadien de l’Eau et de l’Assainissement, Alio Abdoulaye Ibrahim est mis en œuvre par la société tchadienne Le Rocher.

Le futur AEP comprendra deux forages de 200 mm de diamètre, équipées de pompes électriques pouvant fournir 50 m3 d’eau par heure. La ressource sera stockée dans un château d’une capacité de 1 000 m3. L’eau potable sera acheminée aux populations via 29 nouvelles bornes-fontaines reliées entre elles par un réseau de distribution de 20,178 km « de tous les diamètres confondus ».

Les nouvelles installations viendront soutenir les infrastructures existantes, qui seront également modernisées par Le Rocher. Il s’agit essentiellement de 12 bornes-fontaines qui amélioreront la distribution de l’eau potable dans la ville de Moussoro. À cela s’ajoutent la fourniture et l’installation de deux groupes électrogènes d’une capacité de 50 kVA pour prendre le relai en cas de coupure d’électricité.

Des bâtiments d’exploitation et de chloration de l’eau seront aussi construits. L’ensemble de l’AEP sera sécurisée par une clôture de 150 mètres linéaires. Le Rocher dispose de 15 mois pour livrer l’ensemble des installations hydrauliques.

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Ce projet intervient environ six mois après l’annonce par le gouvernement du Tchad d’un projet de construction d’au moins 200 AEP pour renforcer l’approvisionnement en eau potable des Tchadiens. L’objectif du gouvernement tchadien est de porter la couverture en eau potable à 100 % à l’horizon 2030, contre 53 % en 2021 selon la Banque africaine de développement (BAD). Le projet permettra également de limiter la prolifération des maladies d’origine hydrique, responsables du décès d’environ 19 000 personnes chaque année selon un rapport publié par Water and Sanitation Programme (WSP) en 2016.

Inès Magoum

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