Les autorités tchadiennes ont effectué la pose de la première pierre pour la réhabilitation du Canal des jardiniers à N’Djamena. Le projet financé grâce à une subvention de l’Agence française de développement (AFD) vise à améliorer l’assainissement collectif dans la capitale du Tchad.
Le Projet d’aménagement du Canal des jardiniers (Pacaj) est désormais sur les rails. Les travaux ont été lancés récemment dans la capitale tchadienne N’Djamena en présence des autorités locales et administratives. Le projet vise à renforcer la fonction hydraulique de ce canal à ciel ouvert ainsi que la promotion de l’intégration urbaine autour de cet ouvrage en incluant d’autres aménagements connexes tels que des espaces publics de sport et des équipements de proximité.
Le Pacaj permettra la réalisation d’infrastructures, la réhabilitation du canal et du réseau de caniveaux qui l’alimente, ainsi que la gestion des déchets. Le projet porte également sur le renforcement des capacités des équipes municipales et des acteurs en charge de l’entretien des équipements mis en place dans le cadre du projet.
Le financement de l’AFD
Long de 2 km, le canal des jardiniers est présenté comme une véritable « coulée verte » dans plusieurs quartiers de la capitale tchadienne. Mais depuis plusieurs années, le fonctionnement de ce drain est perturbé par le délabrement du réseau des collecteurs secondaires, le déversement d’ordures et une végétation envahissante. Une situation qui affecte le cadre de vie d’au moins 150 000 personnes qui vivent autour du canal.
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Outre la réhabilitation du canal et son bassin versant, la municipalité de N’Djamena veut également mettre en place d’autres équipements connexes pour les populations. Il s’agit notamment d’un marché pour les fruits et légumes, dix terrains de sport, un centre polyvalent socioculturel, un pôle pilote de propreté ou encore des espaces maraîchers avec la plantation de 1 400 arbres et la mise en place de l’éclairage public le long du canal.
Le Pacaj est financé avec une subvention de 15 millions d’euros accordé par l’Agence française de développement (AFD). Selon l’institution financière basée à Paris, le Pacaj contribue à la résilience climatique à travers « la lutte contre les inondations et la gestion durable des déchets, tout en accentuant le verdissement des zones urbaines ».
Jean Marie Takouleu
