Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement du Tchad lance un appel d’offres pour la construction de deux usines annexes au barrage de Kariari, situé à 65 km au sud-Est de la ville d’Amdjarass. Il s’agit d’une station de pompage de l’eau brute et d’une station de potabilisation. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 27 juillet 2023 pour se manifester.
Du nouveau concernant le projet d’exploitation du barrage de Kariari pour l’approvisionnement en eau potable des populations. Le ministère de l’Eau et de l’Assainissement du Tchad a lancé le 21 juin 2023 un appel à manifestation d’intérêt pour la construction de nouvelles installations, annexes à la retenue d’eau d’une capacité de stockage de 12 millions de m3. Il s’agit notamment d’une usine de pompage de l’eau brute et d’une usine de traitement d’eau potable.
Selon son contrat, l’entreprise retenue construira également des réseaux de transport de l’eau brute et de l’eau potable, ainsi qu’un réseau de distribution de l’eau potable. L’objectif est de desservir les localités situées autour d’Amdjarass, dans la province de l’Ennedi-Est en eau potable. La province tchadienne affiche le taux d’accès à l’eau le plus faible du pays d’Afrique centrale (11 %), d’après le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
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Les entreprises intéressées par la réalisation de ce projet peuvent se manifester au plus tard le 27 juillet 2023. La construction des installations annexes au barrage de Kariari sera financée sous fonds propres par le gouvernement de la République du Tchad, qui ambitionne de porter la couverture en eau potable dans le pays à 100% à l’horizon 2030, contre 53 % en 2021 selon la Banque africaine de développement (BAD).
Le lancement de cet appel d’offres intervient environ deux ans après l’annonce du projet d’exploitation du barrage de Kariari pour l’approvisionnement en eau potable des localités autour d’Amdjarass au Tchad, soit le 21 août 2021. Dans sa phase de développement, le projet améliorera également l’assainissement et l’hygiène, deux services liés à l’eau.
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Inès Magoum
