Les professionnels tchadiens de l’eau et de l’assainissement renforceront bientôt leurs compétences. La Société tchadienne des eaux (STE) et le syndicat des ingénieurs égyptiens viennent de se mettre d’accord pour la mise en œuvre d’un projet de formation au Tchad.
Le gouvernement du Tchad veut améliorer la qualité et les services d’eau et d’assainissement de ce pays d’Afrique centrale. Il vient de signer, à travers la Société tchadienne des eaux (STE), un accord de partenariat avec le syndicat des ingénieurs égyptiens.
Selon l’accord, plus de 750 000 experts égyptiens travaillant dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement prendront part à un projet de formation. L’initiative vise à outiller les professionnels tchadiens du secteur de l’eau et de l’assainissement afin qu’ils puissent « faire un meilleur usage des technologies modernes ». Il s’agit de technologies utilisées dans les usines d’eau potable et les stations d’épuration. Les ingénieurs d’Égypte insisteront également sur techniques de rationalisation de la consommation de l’eau au Tchad. Actuellement, une personne sur deux à accès à l’eau potable au Tchad, soit un taux de 53 % (selon la Banque africaine de développement). D’après le président du Syndicat des ingénieurs égyptiens, Hani Dahi, ils travailleront en collaboration avec les spécialistes des universités et des centres de recherche en Égypte.
La mise en œuvre du projet de formation devrait permettre aux personnels du pays de mieux utiliser les technologies modernes au moment où le pays veut se doter de nouvelles installations d’approvisionnement en eau.
Ainsi, autorités tchadiennes ont signé récemment un accord de financement avec la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac), pour la construction d’une petite station qui potabilisera les eaux souterraines des provinces d’Ennedi Est et Ouest à l’est du pays. Le prêt accordé par l’institution financière s’élève à 14 millions de francs CFA, soit 21 342 euros.
Inès Magoum