Le gouvernement tchadien veut améliorer l’approvisionnement en eau potable dans les provinces du Wadi-Fira, du Logone Occidental et de la Tandjilé. C’est grâce à un nouveau projet qui porte sur la réalisation de 489 pompes à motricité humaine. Le ministère tchadien de l’Économie, de la Planification et de la Coopération internationale a confié le marché à Vergnet Hydro, une entreprise basée à Ingré en France.
Les sociétés tchadiennes Batifor Mem, Sotcham et Hydrobat Mem réaliseront les travaux de génie civil et installeront les pompes à motricité humaine. Dans les provinces du Wadi-Fira, du Logone Occidental et de la Tandjilé, ces installations devraient bénéficier à plus de 150 000 personnes, rapprochant ainsi le gouvernement tchadien de son objectif de 100 % de la population approvisionnée en eau potable à l’horizon 2030.
En 2021, une personne sur deux avait accès à l’eau potable dans ce pays d’Afrique centrale, soit un taux de 53 % selon la Banque africaine de développement (BAD).
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La fourniture et l’installation des 489 pompes à motricité humaine nécessiteront un investissement de 3,34 millions d’euros. Des fonds qui seront déduits d’un financement de 157 millions d’euros accordé par l’Union européenne (UE) pour la mise en œuvre du Programme sécurité alimentaire et nutritionnel (SAN), lancé en mai 2020 au Tchad. Le programme qui se déploie dans les provinces du Logone Occidental, de la Tandjilé, de Guera, d’Ouaddaï et du Wadi-Fira repose notamment sur l’appui à la gestion durable des ressources naturelles notamment l’eau, l’amélioration de l’accès aux services d’assainissement et d’hygiène, ainsi que la prévention de la malnutrition.
Inès Magoum