L’Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER) vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour la construction de deux centrales solaires photovoltaïques. Ces projets sont développés dans le cadre d’un partenariat public privé (PPP).
Deux nouvelles centrales solaires seront bientôt construites au Togo. La première sera située près d’Awandjélo dans la région de Kara et l’autre près de Sokodé dans la région Centrale. Pour mettre en œuvre ces deux projets, le gouvernement via l’Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER) vient de lancer un appel d’offres à l’intention des producteurs indépendants d’électricité (IPP).
Ces derniers, s’ils sont intéressés par le marché, devront ainsi commencer par participer au premier tour de qualification. Au terme du processus complet, l’IPP finalement sélectionné aura la responsabilité concevoir, financer, construire et exploiter ces deux installations. Elles afficheront une capacité cumulée comprise entre 60 et 80 MWc. L’IPP vendra l’électricité à la Compagnie d’énergie électrique du Togo (Ceet).
Les deux projets solaires photovoltaïques entrent dans le cadre du programme « Scaling Solar » de la Banque mondiale. Géré par la Société financière internationale (SFI), son objectif est d’encourager les entreprises privées à investir dans le solaire, afin de fournir de l’énergie au réseau national d’électricité du pays concerné, et d’assurer l’exécution rapide (deux ans au plus) des projets électriques, grâce notamment à des partenariats publics privés (PPP).
C’est ce qui explique le lancement de l’appel d’offres par le gouvernement quelques mois seulement après l’intégration du Togo au programme « Scaling Solar ». Les entreprises qui souhaitent postuler pour le premier tour de l’appel à manifestation d’intérêt de l’AT2ER ont jusqu’au 30 mars 2020 pour se manifester. Les deux projets solaires soutiendront l’objectif d’électrification du Togo. Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’Ouest veut électrifier toute sa population d’ici 2030. Il espère pouvoir s’appuyer à 50 % sur les énergies renouvelables.
Jean Marie Takouleu
