TOGO-BÉNIN : ScanTogo et CIMBénin lèvent 39 600 € pour protéger la réserve du Mono

Par - Publié le / Modifié le

TOGO-BÉNIN : ScanTogo et CIMBénin lèvent 39 600 € pour protéger la réserve du Mono©lkpro / Shutterstock

ScanTogo et CIMBénin, deux filiales du groupe HeidelbergCement, une multinationale allemande spécialisée dans la production de ciment et engagée dans la promotion du développement durable, ont récemment injecté 39 636 euros (26 millions de francs CFA) dans le Projet d’appui à la gestion durable de la biodiversité de la réserve de biosphère transfrontalière du Mono. Celle-ci est située sur l’embouchure du fleuve Mono, à cheval sur la frontière entre le Bénin et le Togo.

ScanTogo et CIMBénin, deux filiales du groupe HeidelbergCement, une multinationale allemande spécialisée dans la production de ciment et engagée dans la promotion du développement durable, cofinancent la réalisation du Projet d’appui à la gestion durable de la biodiversité de la réserve de biosphère transfrontalière du Mono. Les deux entreprises ont récemment débloqué 39 636 euros (26 millions de francs CFA) pour sauvegarder la réserve, située sur l’embouchure du fleuve Mono, à cheval sur la frontière entre le Bénin et le Togo. Le projet a été lancé le 10 février 2020 à Lomé, la capitale du Togo, par le groupe HeidelbergCement. « La diversité biologique de la réserve du Mono est de plus en plus menacée par la poussée démographique et la pression croissante sur les ressources naturelles. Environ 80 % des populations locales vivent de l’agriculture, de la pêche, ainsi que de l’exploitation du bois et du charbon de bois », affirme Eric Goulignac, le directeur général des sociétés du groupe HeidelbergCement au Togo.

Le financement de ScanTogo et de CIMBénin s’inscrit dans le cadre de l’engagement du groupe HeidelbergCement, en matière de développement durable à l’horizon 2030. Les fonds seront répartis entre huit Organisations non gouvernementales (ONG), dont cinq au Togo et trois au Bénin. « Ces partenariats avec les ONG visent notamment la conservation et la protection des espèces animales et végétales dans la partie sud du fleuve Mono, limite naturelle de la frontière entre le Togo et son voisin de l’est », indique Eric Goulignac.

Selon le directeur général des sociétés du Groupe HeidelbergCement au Togo, les ONG partenaires sensibiliseront également les populations, afin de trouver un équilibre entre l’activité humaine et la protection de l’environnement, ainsi qu’avec les espèces qui seront en danger dans l’espace de la biosphère du Mono. « On espère avoir un impact positif sur l’environnement et pouvoir inciter d’autres grandes sociétés d’industrie à vouloir nous accompagner dans la préservation de cet espace protégé », ajoute-t-il.

Inès Magoum

Plus sur le même thème

Plus dans la même région

Nous respectons votre vie privée

Ce site utilise des cookies et des technologies statistiques pour améliorer votre expérience. En cliquant j'accepte, vous donnez votre accord.

J'accepte
X
Newsletter AFRIK 21