Les responsables de Diges Group ont récemment participé à une réunion avec Antoine Lekpa Gbegbeni, le ministre togolais de l’Eau, de l’Équipement rural et de l’Hydraulique villageoise. L’objectif de cette rencontre était la signature d’un partenariat entre l’entreprise sud-africaine et le gouvernement togolais. L’entente porte sur les projets d’eau potable à venir, sur lesquels l’entreprise promet d’accompagner les autorités, notamment concernant la modernisation des systèmes d’alimentation en eau potable.
« La nouvelle technologie que nous proposons, c’est plutôt des châteaux d’eau en acier surélevé. La période de construction et d’installation de ces réservoirs est de deux à trois mois et cela permettra de réduire le coût et d’augmenter la production à l’endroit des populations », indique Nthangeni Nwendamutswu, le directeur du développement des affaires Diges Group. La signature du nouveau partenariat intervient après la visite de la délégation de l’entreprise sud-africaine de plusieurs infrastructures d’eau potable à travers le Togo.
Selon le site d’information Au Togo, l’objectif de cette visite préliminaire était de recueillir des observations afin de formuler des recommandations et suggestions visant l’amélioration du système d’alimentation en eau potable et la gestion durable des ressources en eau au Togo. La collaboration entre le gouvernement togolais et Diges Group démarre alors que plusieurs initiatives sont en cours pour booster l’accès à l’eau potable, notamment dans les zones rurales et semi-urbaines.
Récemment encore, les autorités ont inauguré trois mini-adductions d’eau potable (AEP) dans les localités de Dikamé, Abobo-Kpoguédé et Amoussoukopé. Il y a de ce cela quelques mois, plusieurs forages d’eau potable ainsi que des ouvrages d’assainissement ont été mis en service pour 69 cantons situés dans la région des Savanes au nord du Togo. Ces infrastructures entrent dans le cadre du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural (Passco) financé à hauteur de 4 milliards de francs CFA (6 millions d’euros), par l’Agence française de développement (AFD).
Selon le gouvernement togolais, seulement 65 % des personnes vivant en milieu rural ont accès à l’eau potable. Ce taux descend à 57 % pour le milieu semi-urbain. En ce qui concerne les services d’assainissement adéquats, à peine 11,85 % de la population (2013) ont accès à des latrines.
Jean Marie Takouleu