Une série de nouveaux projets d’énergie renouvelable seront bientôt développés au Togo, grâce à l’accord qui a été signé récemment entre les autorités de ce pays d’Afrique l’ouest et Globeleq, un producteur indépendant d’électricité (IPP) basé à Londres, la capitale du Royaume-Uni.
L’entreprise compte développer des projets hydroélectriques, ainsi que des centrales hybrides combinant l’hydroélectricité et l’énergie solaires. L’accord signé entre le gouvernement togolais et Globeleq prévoit aussi la construction de centrales solaires photovoltaïques dotées de systèmes de stockage par batteries.
L’IPP estime que l’ensemble de ses projets permettra de produire entre 24 et 30 MW. L’entreprise indique qu’elle souhaite développer ces projets « entre Kara et Dapaong, en fonction du choix technologique qui sera fait, et qui seraient reliés à la ligne de transmission Kara-Mango-Dapaong actuellement en construction ».
« Nous sommes ravis de travailler avec le gouvernement togolais sur ce projet innovant. Il apportera une nouvelle capacité de production d’électricité à faible teneur en carbone dans le nord du Togo et favorisera le développement et la croissance dans la région », affirme Mike Scholey, le président directeur général de Globeleq.
Ces derniers mois, le Togo s’est lancé dans une série de projets d’énergies renouvelables avec pour but d’électrifier le pays et de réduire sa dépendance aux importations d’électricité des pays voisins. Ce pays d’Afrique de l’Ouest a même souscrit au programme « Scaling Solar » de la Banque mondiale. Le projet géré par la Société financière internationale (SFI) permettra de produire 90 MWc d’énergie solaire dans le cadre de partenariats publics privés (PPP). Un appel d’offres a par ailleurs été lancé récemment par l’Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables (AT2ER) pour la construction de centrales solaires à Awandjélo dans la région de Kara et l’autre près de Sokodé dans la région Centrale.
Jean Marie Takouleu