Le Togo progresse dans la réalisation du 6e objectif de développement durable (ODD) des Nations unies qui préconise l’accès universel à l’eau et l’assainissement d’ici à 2030. Ainsi, le gouvernement togolais a obtenu récemment un financement de 13,6 milliards de francs CFA (20,7 millions d’euros) de la Banque islamique de développement (BID). Les fonds sont destinés à la mise en œuvre du Programme d’hydraulique et d’assainissement dans les préfectures d’Adeta et Kougnohou (région des Plateaux), Djarkpanga (région Centrale) et Afagnan dans la région Maritime de plus en plus touchée par la sècheresse.
Le projet qui bénéficiera à 49 000 personnes vise l’installation de 54,4 km de réseau pour une adduction en vue de l’augmentation de la capacité de production de l’eau potable (1 410 m3 par jour) et de traitement des eaux usées (30 m3 par jour). Les travaux permettront également la construction de latrines au sein 3 900 ménages, 100 écoles et centres de santé. « Il s’agit d’améliorer l’accès à des sources d’approvisionnement en eau sûres et durables, à des systèmes d’assainissement et d’hygiène adéquats dans trois régions d’ici à 2027 », indiquent les autorités togolaises.
Renforcer la desserte en zone urbaine
Pour un coût total de 23 milliards de francs CFA (35,1 millions d’euros), le Programme d’hydraulique et d’assainissement cofinancé par la BID et la commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a déjà permis l’installation de 700 pompes à motricité humaine dans les écoles des Savanes et de la Kara, deux régions situées dans le nord du Togo.
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Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’Ouest a également lancé en 2021 le programme d’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Lomé (AEP-Lomé). Les travaux en cours visent notamment la construction d’un château d’eau d’une capacité de stockage de 1 300 m3 dans la commune du Golfe 7 pour l’approvisionnement des populations de Sagbado, Ségbé, Lankouvi, Apédokoè et Yokoè.
Benoit-Ivan Wansi