La Banque islamique de développement (BID) approuve un prêt de 17,38 millions d’euros pour l’électrification des zones rurales au Togo. Ce projet s’appuie essentiellement sur les mini-grids solaires fournis par des entreprises privées.
Le financement de la Banque islamique de développement (BID) a été approuvé lors de son 342e Conseil d’administration réuni à Djeddah en Arabie Saoudite. Il s’agit d’un prêt de 17,38 millions d’euros destinés à l’électrification des zones rurales du Togo via de petites centrales solaires autonomes, connectées à des mini-réseaux de distribution. Ces solutions sont particulièrement appropriées pour les zones rurales où l’extension du réseau électrique national serait peu rentable.
Le gouvernement togolais favorise l’électrification via les solutions off-grids à travers le Projet CIZO d’électrification rurale au Togo (Pravost). Cofinancé par la Banque africaine de développement (BAD), ce projet vise à fournir de l’électricité à 300 000 ménages togolais. À travers le Pravost, le gouvernement espère porter le taux d’accès à l’électricité au niveau national à 75 % d’ici à 2025 et à 100 % en 2030.
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Outre le prêt de la BID, le Lives and Livelihoods Fund (LLF) a fourni 9,35 millions d’euros pour améliorer le niveau de développement humain au Togo en fournissant une alimentation durable en électricité à la population rurale qui vit dans des zones denses et peu peuplées, loin du réseau existant. Le LLF est un fonds de 2,5 milliards de dollars créé par des partenaires au développement dont la BID, la Fondation Bill & Melinda Gates, le Royaume d’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar.
Le fonds a été rejoint récemment par le Foreign, Commonwealth & Development Office du Royaume-Uni. Son gestionnaire (la BID) estime que le financement accordé au Togo bénéficiera à 372 écoles, 22 092 familles et 102 centres de santé.
Jean Marie Takouleu