L’Assemblé générale de l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) s’est tenue le dimanche 12 janvier 2020 à son siège à Abu Dhabi, la capitale des Émirats arabes unis. Les délégations des pays membres de l’Agence étaient présentes, notamment celles du Togo. En marge de cet évènement, Sani Yaya, le ministre togolais de l’Économie et des Finances a signé un accord de financement avec Mohammed Saif Ghanem Al Suwaidi, le directeur général du Fonds d’Abu Dhabi pour le développement (ADFD).
L’institution financière émirienne prête ainsi 15 millions de dollars pour le développement du projet solaire photovoltaïque de Blitta. Il est développé dans le cadre d’un partenariat public privé (IPP) par l’entreprise émirienne Amea Power. Le projet sera développé en deux phases. La première permettra la construction d’une centrale solaire photovoltaïque d’une capacité de 30 MWc. Cette installation sera opérationnelle d’ici juin 2020. La seconde phase du projet permettra d’obtenir 20 MWc.
Amea Power a déjà signé un contrat d’achat d’électricité (CAE) d’une durée de 25 ans avec la Compagnie énergie électrique du Togo. Le gouvernement togolais estime que la centrale solaire de Blitta pourra fournir de l’électricité à 600 000 foyers et 700 petites et moyennes entreprises (PME).
Le projet solaire est également soutenu à hauteur de 11 millions de dollars par la Banque ouest-africaine de développement (Boad). Il nécessitera en tout un investissement de 20 milliards de francs CFA (près de 34 millions de dollars). Le projet revêt plusieurs enjeux : la fourniture d’électricité aux populations sujettes aux délestages, la diversification du mix électrique et le renforcement de l’autonomie du Togo sur le plan énergétique.
Jean Marie Takouleu