Le Projet environnement urbain de Lomé (PEUL) franchit une nouvelle étape. L’Agence française de développement (AFD) et l’Agence allemande de développement (KfW) accordent un prêt de 40 millions d’euros (plus de 26 milliards de francs CFA) aux autorités togolaises pour la mise en œuvre de la quatrième phase de ce projet lancé en 2006. Ces fonds permettront le financement de la gestion des déchets solides dans la capitale et le renforcement du réseau d’infrastructures de transport rural sur l’ensemble du pays.
Sur ce nouveau financement, 20 millions d’euros (soit plus de 13 milliards de francs CFA) seront consacrés à la salubrité urbaine à travers le renforcement des systèmes de collecte et de tri des déchets (solides, liquides, biomédicaux, etc.) et de recyclage. Ce circuit comprend la pré-collecte ou la collecte directe au niveau des ménages, la collecte depuis les centres de regroupement, le transport et la mise en décharge.
L’accompagnement des partenaires au développement
Dans ses trois premières phases, le projet PEUL a permis la construction du Centre d’enfouissement technique moderne d’Akepé et la mise en sécurité environnementale de l’ancienne décharge d’Agoè-Nyive situées à 18 km de Lomé. Le projet est financé par la municipalité (10 %), l’AFD (14 %), l’Union européenne (UE, 33 %) et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD, 43 %).
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En 2021, la BOAD a accordé 47 millions de francs CFA (soit 78 000 euros) aux organisations non gouvernementales (ONG) Science et technologie africaine pour un développement durable (Stadd) et Écosystème naturel propre (Enpro), basées au Togo. La subvention vise la promotion des changements comportementaux sur la salubrité, l’hygiène et la préservation de l’environnement dans la capitale Lomé.
Benoit-Ivan Wansi