Alors que 190 000 tonnes de déchets ménagers sont produits par an dans la capitale et son agglomération, le District autonome du Grand Lomé (DAGl), l’entité territoriale qui couvre la ville de Lomé et ses communes environnantes, est à la recherche de solutions de valorisation susceptibles de réduire la quantité de déchets transférés au Centre d’enfouissement technique d’Aképé située à environ 20 km du centre-ville de Lomé.
L’appel à projets qui se referme le 15 janvier 2024 s’adresse exclusivement aux jeunes entrepreneurs et entreprises togolaises. Les candidats devront disposer de techniques concrètes pour le recyclage des déchets organiques en de nouveaux produits. Sur les 110 000 tonnes de déchets organiques produits par an dans le Grand Lomé, le DAGL veut valoriser 10 000 tonnes par an.
Le DAGL génère également 40 000 tonnes de plastiques, sur les 190 000 tonnes de déchets ménagers produits par an dans le Grand Lomé. L’ambition de l’entité territoriale est de recycler 1 000 tonnes de déchets plastiques annuellement. Le même volume de débris de verres sera valorisé, sur 5 000 tonnes mises en décharge par an. Au moins 5 000 tonnes de déchets de métaux seront aussi valorisées sur 25 000 tonnes produites par an.
Le cahier de charge du DAGL prévoit aussi la valorisation de 1 000 tonnes de papiers en carton usagés sur les 10 000 tonnes générées sur 12 mois. Les produits recyclés seront vendus aux particuliers et/ou aux entreprises au Togo. Chaque entreprise intéressée devra prévoir un plan de communication en adéquation avec sa taille, pour mettre en valeur l’action menée, mais également le partenariat avec le DAGL. Cette initiative est mise en œuvre dans le cadre de la troisième phase du Projet environnemental urbain de Lomé (Peul III), qui vise notamment l’amélioration de la gestion des déchets solides et l’appui à la gouvernance du DAGL. Le Peul III est soutenu financièrement par l’Agence française de développement (AFD).
Pour plus d’informations sur l’appel à projets, cliquez ici.
Inès Magoum