Lancé en mars 2022, le projet de Gestion durable des terres et des écosystèmes semi-arides du Togo bénéficie d’une enveloppe de 5,4 millions de dollars du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Ce financement servira à la mise en œuvre de ce projet du gouvernement togolais qui vise à réduire la pression sur les ressources naturelles à travers la restauration des écosystèmes à l’instar des zones agroforestières et de pâturage.
Pour un coût total de 15,8 millions de dollars, la première phase du projet est mise en œuvre dans la région des Savanes et celle de la Kara grâce à l’accompagnement de plusieurs partenaires au développement à l’instar de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du FEM et du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) représenté au Togo par Aliou Dia.
La restauration des terres et la préservation des ressources
« Il s’agit de préserver et de restaurer les écosystèmes terrestres et les ressources connexes en évitant autant que possible la dégradation de nouvelles terres, et aussi en mettant en place des mesures pertinentes pour restaurer les terres déjà dégradées », explique Chamsoudine Afoda, le directeur des Ressources forestières du ministère togolais de l’Agriculture, de la Production animale et halieutique.
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Selon le Pnud, le Togo perd environ 23 490 hectares de terres par an, ce qui favorise la baisse de la productivité et la perte de la biodiversité. Cependant, le phénomène de la dégradation des terres est accentué par plusieurs facteurs, notamment la pression démographique, les feux de végétation ou encore l’utilisation de pesticides par les exploitants agricoles.
Dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, les populations rurales multiplient les feux de brousse afin d’obtenir du charbon et du bois pour la cuisson. Le projet de restauration des terres engagé par les autorités togolaises permettra également de soutenir la production alimentaire et les moyens de subsistance des populations.
Benoit-Ivan Wansi