Les dépenses liées à l’approvisionnement en eau potable croient au fil des années au Togo. Normal, selon les autorités togolaises. Car, ce secteur joue un rôle capital dans le développement durable du pays. Cet argument se vérifie encore en 2022 avec l’octroi de 6 milliards de francs CFA supplémentaires (plus de 9,14 millions d’euros) pour les projets d’eau potable par rapport à l’année 2021. « Nous prévoyons de consacrer un peu plus de 23 milliards de francs CFA (environ 35,1 millions d’euros) à l’approvisionnement en eau potable en 2022. Il s’agit d’un budget en hausse par rapport à l’an dernier, où 17 milliards francs CFA (près de 26 millions d’euros) ont été alloués au secteur », indique le gouvernement du Togo.
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Une partie du budget 2022 (35,1 millions d’euros) servira à poursuivre les projets d’eau potable en cours dans le pays d’Afrique de l’Ouest, notamment le Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural dans les régions des Savanes et de la Kara (Passco) qui permettra l’installation de 700 pompes à motricité humaine dans le nord du Togo ; le projet BID-Uemoa qui vise la réalisation de 31 mini-adductions d’eau potable dans les régions des Savanes, Centrale et de la Kara, ainsi que le projet de renforcement de l’hydraulique villageoise sur tout le territoire hors maritime avec 185 postes d’eau autonomes à pompage solaire.
Sécuriser la desserte des populations d’ici à 2030
Le gouvernement togolais finance également la construction de 602 postes à énergie solaire. Ces projets en cours sont inscrits dans le Plan national de dotation en eau potable du Togo. Le budget alloué à l’eau potable en 2022 servira également à l’élaboration du plan directeur d’approvisionnement en eau potable à Lomé. La feuille de route en préparation dans le pays depuis septembre 2021, orientera les actions du gouvernement togolais en matière d’eau potable pour les trente prochaines années.
Les autorités togolaises espèrent, au terme des différents travaux, atteindre une couverture en eau potable de 85 % à l’horizon 2025 contre 70 % actuellement. Et la couverture universelle d’ici à 2030.
Inès Magoum