La troisième phase du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural (Passco) est désormais sur les rails. Cette étape du projet a été lancée à Tapou, un canton de la préfecture de la Kéran, dans la région septentrionale du Togo. Le Passco3 bénéficiera à 200 000 personnes.
Les travaux de la troisième phase du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural (Passco) ont été lancés le 20 octobre 2023 par le ministre d’État, ministre togolais de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, Damehame Yark. Ils portent sur la réalisation de 850 forages équipés de pompes à motricité humaines.
Ces installations desserviront des écoles primaires rurales, des unités de soins périphériques et des communautés rurales proches, dans les régions des Savanes et de la Kara, soit plus de 200 000 personnes bénéficiaires. « C’est un pas de plus vers la vision d’un Togo fort, sain et éduqué. Il incarne notre détermination à investir dans notre avenir et à améliorer la vie de nos concitoyens », a déclaré le ministre Damehame Yark pendant la cérémonie de démarrage du Passco 3 à Tapou, un canton de la préfecture de la Kéran.
Le financement de l’Agence française de développement
Comme pour les deux étapes précédentes, les travaux du Passco3 seront réalisés par l’entreprise française Vergnet Hydro et la togolaise ECM (Entreprise de construction mécanique) qui devront livrer les infrastructures en 2025. « Les Passco 1 et 2 ont permis de réaliser en tout 1 000 forages équipés de pompes à motricité humaine dans les Savanes et à Kara », indique le ministère togolais de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise.
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Le Passco3 permettra également d’apporter un appui à la gestion des points d’eau et à la promotion de l’hygiène avec l’accompagnement des structures de gestion des points d’eau, aux comités de gestion de l’eau et à promouvoir le rôle des femmes et des actions de sensibilisation et d’éducation en matière d’hygiène. De plus, les capacités des directions régionales du ministère togolais de l’Eau seront renforcées pour donner à l’administration les moyens d’assumer ses fonctions de programmation, contrôle, suivi et évaluation, et capitalisation du projet. Le coût du Passco3 est évalué à 6,5 milliards de francs CFA, environ 10 millions d’euros, financé avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD).
Inès Magoum