Au Togo, les autorités annulent le paiement des droits de douane à l’importation des véhicules électriques. Ces engins bénéficieront désormais d’un agrément du gouvernement dans le cadre d’une politique visant à accélérer l’économie verte dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
C’est une nouvelle mesure qui était très attendue dans le secteur de la mobilité au Togo. Dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, le gouvernement dispense les véhicules électriques du paiement des droits de douane à l’importations. Cette mesure qui participe de la volonté des autorités à accélérer le développement de l’économie verte prévoit que tout engin de transport n’ayant pas recours au diesel ou à l’essence bénéficiera désormais d’un agrément de l’État pour entrer de manière légale et sereine dans le pays.
L’agrément sera délivré conjointement par les ministères de l’Environnement et du Commerce en collaboration avec l’Office togolais des recettes (OTR) dans le cadre de la mise à jour d’un décret signé le 11 août 2021 par le président Faure Gnassingbé en faveur des opérateurs économiques. « Pour l’accomplissement des formalités de dédouanement des véhicules électriques ou hybrides, ainsi que des batteries destinées à leur alimentation, il est exigé au cordon douanier un agrément délivré par arrêté conjoint du ministre chargé du Commerce et du ministre chargé de l’Environnement », explique le Commissaire général de l’OTR, Adedzé Kodjo.
Le développement de l’économie verte
Toujours dans le cadre de cette politique fiscale favorable à la mobilité électrique au Togo, l’on apprend que l’exécutif dirigé par Victoire Tomegah-Dogbé a instruit un nouvel abattement de 100 % sur les droits de douane à l’importation des motocycles (engins à deux roues) électriques neufs pour l’année à venir.
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Au Togo, une société d’assemblage de motos électriques et de triporteurs a démarré ses activités en septembre 2021 à la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) où elle est installée. La structure portée par le spécialiste indien des rickshaws (tricycle) et des engins électriques, M Auto Electric, prévoit la production de 1 000 véhicules par jour destinés au marché local. À terme, M Auto Electric envisage d’installer des bornes de recharges dans la capitale Lomé et par la suite dans le marché sous-régional ouest-africain, avec à la clé près de 2 000 emplois pour les jeunes, ainsi que la réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2).
Benoit-Ivan Wansi