Après avoir mis en place un Comité national de développement durable (CNDD) en février 2023, le gouvernement du Togo annonce la création de l’Office national des aires protégées (Onap) qui devrait favoriser la conservation de son potentiel naturel.
Le Togo continue d’avancer vers l’atteinte du 15e objectif de développement durable (ODD) sur la préservation de la biodiversité terrestre. Le gouvernement togolais vient de créer l’Office national des aires protégées (Onap). Cette décision intervient quelques mois après l’adoption « d’un avant-projet de loi » relatif à la création et à la gestion des aires protégées dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
La mission de cet organisme public est de « mettre en œuvre la politique forestière nationale en matière de gestion durable des parcs nationaux, des réserves de faune, des réserves de gestion des habitats et des espèces, des zones de gestion des ressources naturelles, des zones d’intérêt cynégétique et des jardins zoo-botaniques », indique le ministère togolais de l’Environnement qui en assure la tutelle technique.
L’Onap travaillera donc à la conservation des aires protégées du Togo. Il s’agit par exemple des parcs nationaux de Fazao Malfakassa (le plus grand du pays avec 1 920 km2) et d’Oti- Kéran situé dans le nord, des réserves de faune de la vallée de l’Oti riche d’oiseaux et de Sirka reconnue par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Il y a également les forêts classées de Missahoé créé en 1953 et de Togodo à la frontière nord-ouest du Bénin.
Lire aussi- Institut mondial pour la croissance verte : l’adhésion du Togo enfin validée à Séoul
Ce nouveau pas franchi par Lomé devrait être salué par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) qui est l’un de ses principaux partenaires en matière de protection de la nature. L’agence onusienne a déjà mobilisé 1,6 milliard francs CFA (2,4 millions d’euros) pour le financement de la conservation du système national d’aires protégées, l’élaboration de la documentation nationale sur le changement climatique et même le développement des écovillages au Togo.
Benoit-Ivan Wansi