Selon le Pnud, le Togo perd environ 23 490 hectares de terres par an à cause de la pression démographique, des feux de végétation ou encore l’utilisation de pesticides par les exploitants agricoles. Face à la dégradation de la biodiversité, la filiale togolaise de l’entreprise française de travaux publics Sogea-Satom vient de planter 2 000 palétuviers dans la ville d’Aneho située à 46 km de la capitale Lomé.
Le palétuvier est une espèce d’arbre que l’on retrouve dans les mangroves où elle garde une partie de tronc sous l’eau salée de la côte, des rivières. Cette initiative de reboisement qui s’inscrit dans le cadre de sa démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) a mobilisé les autorités locales en partenariat avec l’organisation non gouvernementale (ONG) Vert Plus qui se chargera de l’entretien des plants.
« Les espèces de mangroves ont été choisies pour des raisons précises. D’une part, elles ont un fort taux de séquestration de CO₂, ensuite, elles luttent contre l’érosion côtière, et enfin, elles servent de bioremédiation et de niches écologiques », indique Sogea-Satom.
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La filiale du groupe français Vinci emploie plus de 15 000 personnes dans 20 pays notamment à Madagascar où elle a effectué en avril 2022 une opération de reboisement similaire dans la localité d’Antolojanahary, non loin de la capitale Antananarivo. L’initiative a permis de planter 3 000 arbres fruitiers (manguier, avocatier, oranger), aromatiques (le ravintsara utilisé pour l’extraction des huiles essentielles, Ndlr) et d’autres arbres de reboisement, notamment le pin et l’acacia.
Benoit-Ivan Wansi