La restauration des terres et la préservation des ressources. Tel est l’objectif du projet de Gestion durable des terres et des écosystèmes semi-arides du Togo. L’initiative a déjà permis la plantation de 634 502 arbres dans la région des Savanes, huit mois seulement après son lancement au niveau national.
Selon le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le Togo perd environ 23 490 hectares de terres par an, ce qui favorise la baisse de la productivité et la perte de la biodiversité. Dans ce contexte, le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’Ouest met en œuvre le projet de Gestion durable des terres et des écosystèmes semi-arides du Togo. Depuis le lancement de la première phase en mars 2022, la région des Savanes accueille favorablement le projet avec 634 502 arbres plantés à ce jour sur une superficie de 186 788 hectares.
Dans préfecture de Tône par exemple, la mobilisation des organisations de la société civile (OSC) a permis la plantation de 45 307 arbres sur une superficie d’environ 70 hectares de terres. « Il faut maintenant envisager des solutions idoines en matière de reboisement afin d’atteindre 1 milliard d’arbres à l’horizon 2030 tel que fixé par l’exécutif togolais », indique Aboudoulaye Nambiema, le directeur régional de l’Environnement et des Ressources forestières des Savanes.
Le projet de Gestion durable des terres et des écosystèmes semi-arides du Togo est financé à hauteur de 15,8 millions de dollars par le gouvernement togolais et plusieurs partenaires au développement à l’instar de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du Pnud et du Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Lire aussi-
Ce financement a pour but de réduire la pression sur les ressources naturelles à travers la restauration des écosystèmes à l’instar des zones agroforestières et de pâturage. Dans la région de la Kara où le projet est également mis en œuvre, la dégradation des terres est accentuée par plusieurs facteurs, notamment la pression démographique, les feux de végétation ou encore l’utilisation de pesticides par les exploitants agricoles.
Benoit-Ivan Wansi