TOGO : une nouvelle AEP renforcera l’approvisionnement en eau potable à Golfe 1

Au Togo, les municipalités joignent leurs efforts à ceux du gouvernement central pour atteindre la couverture universelle en eau potable à l’horizon 2030. C’est dans ce cadre qu’est lancé le projet de construction d’une mini-adduction d’eau potable (AEP) à Klobatèmè, une localité située dans la commune du Golfe 1 au Togo.

Dans cette commune de 8 802 habitants, le projet améliorera l’approvisionnement en eau potable dans les ménages, limitant à l’occasion la prolifération des maladies d’origine hydrique. Selon la municipalité du Golfe 1, un forage gros débit pompera l’eau de la nappe phréatique. Cette ressource sera stockée dans un château d’une capacité de 100 m³. L’eau potable sera distribuée aux populations à travers une borne fontaine équipée de huit robinets.

Un investissement de 80 millions de francs CFA

D’autres installations sont annoncées dans le cadre de ce projet de mini-AEP. L’ensemble des travaux nécessitera un investissement de 80 millions de francs CFA (environ 122 000 euros) réalisé par la municipalité du Golfe 1 au Togo. La réalisation de ce projet améliorera également le taux d’accès à l’eau potable dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, qui se situe  entre 70 % en milieu urbain et 68 % en milieu rural.

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Ce résultat a été obtenu grâce aux programmes lancés ces dernières années par le gouvernement togolais sur l’ensemble du territoire, notamment le programme d’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Lomé (AEP-Lomé) lancé en 2021. En 2022, une enveloppe budgétaire de 23 milliards de francs CFA (35,1 millions d’euros) permettra l’installation de 700 pompes à motricité humaine dans les écoles des Savanes et de la Kara, deux régions situées dans le nord du Togo.

D’autres investissements permettront la construction de mini-adductions d’eau potable et de 185 postes d’eau autonomes à pompage solaire dans le cadre du Programme d’hydraulique et d’assainissement cofinancé par la Banque islamique de développement (BID) et la commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Inès Magoum