Au Togo, quatre institutions financières et organismes de coopération internationaux soutiendront l’accès à l’eau potable à travers un financement d’environ 157 milliards de francs CFA (plus de 232 millions d’euros). La Banque mondiale apportera le financement le plus important, soit plus de 95 millions d’euros. La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) fournira plus de 76 millions d’euros. L’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne (UE) débloqueront respectivement 40 millions d’euros et 21 millions d’euros. Le prêt de l’AFD viendra s’ajouter à la subvention de 10 millions d’euros allouée récemment par l’institution financière française pour la construction de 950 forages dans les régions des Savanes et de la Kara du Togo.
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Cette promesse de financement a été faite lors de la récente table ronde de mobilisation des ressources pour la stratégie nationale d’accès universel à l’eau potable du Togo. Le prêt de plus de 232 millions d’euros servira notamment à l’élaboration du plan directeur d’approvisionnement en eau potable du Grand Lomé. Le projet annoncé en septembre 2021 orientera les actions du gouvernement togolais en matière d’eau potable pour les trente prochaines années.
Au cours des trois prochaines années, le gouvernement du Togo envisage de porter son taux d’accès à l’eau potable à 85 %, contre 70 % actuellement. Et la couverture universelle à l’horizon 2030. Ce pari sera gagné à travers la construction de nouvelles installations hydrauliques. Outre le Passco 3, le projet « AEP-Lomé » contribuera à améliorer l’accès à l’eau potable dans le pays, à travers la construction d’adductions d’eau potable dans neuf communes du Togo.
Un autre projet en cours est le projet BID-Uemoa. Il vise la réalisation de 31 mini-adductions d’eau potable dans les régions des Savanes, Centrale et de la Kara, ainsi que le renforcement de l’hydraulique villageoise sur tout le territoire hors maritime du Togo avec 185 postes d’eau autonomes à pompage solaire.
Inès Magoum