En Tunisie, une enquête de la Cellule spéciale pour la surveillance des eaux de mer révèle que 21 plages sont impropres à la baignade. Ces lieux fréquentés par les populations en quête de loisir et de bronzage sont de plus en plus pollués par une marée de déchets plastiques.
Alors que l’été bat son plein en Tunisie, 21 plages sont dans le rouge suite à une enquête du ministère de la Santé qui les qualifie de « plages impropres à la baignade ». Ces sites sont situés dans les gouvernorats de Ben Arous, Tunis, Bizerte, Nabeul et Gabès où l’eau de mer est polluée par les déchets plastiques et les eaux usées déversées par les entreprises.
Dans ce contexte, le gouvernement tunisien interdit la baignade dans les plages de Rades, Ezzahra et Hammam-Lif située dans la banlieue sud de la capitale Tunis. Dans le gouvernorat de Bizerte, les plages concernées sont celles de Baali à Menzel Jmil et de Sidi Al Hachani à Menzel Abderrahmane. Quant au gouvernorat de Nabeul, l’interdiction de baignade concerne les plages de Dar Chaâbane et d’Oued Al Hajjaar à Kelibia situées près du pôle technologique de Soliman.
À en croire la Cellule spéciale pour la surveillance des eaux de mer qui a réalisé cette enquête, 71 % des 539 plages que compte la Tunisie allant de Tabarka à Ben Guerdane bénéficient d’une bonne qualité d’eau. Par contre, d’autres pays d’Afrique du Nord qui font face au phénomène de la pollution de l’eau de mer ne tardent plus dans leur riposte.
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C’est le cas notamment de l’Égypte. Dans le pays des pharaons, le gouvernorat de Kafr El Sheikh collabore avec la filiale égyptienne du cimentier LafargeHolcim, ainsi que des volontaires locaux afin de nettoyer une des plages de Kafr El Sheikh à Baltim, sur la côte nord de l’Égypte. L’initiative lancée en 2020 en partenariat avec Plastic Bank a permis de collecter 20 000 bouteilles plastiques sur une superficie d’un kilomètre carré.
Benoit-Ivan Wansi