En 2024, le gouvernement de la Tunisie veut renforcer la gestion de l’assainissement liquide. C’est ainsi qu’il prévoit de lancer, à travers l’Office national de l’assainissement (Onas), qui assure la gestion de ce secteur, le « programme d’investissement en zone côtière et de renforcement des capacités de l’Onas ». L’initiative a été dévoilée le 20 décembre 2023, ainsi que la subvention de plus de 1,2 million de dollars apportée par la Banque européenne d’investissement (BEI). L’accord de partenariat a été signé au siège de l’Onas à Tunis, par Abdelmajid Bettaieb, le PDG de la compagnie publique tunisienne, et Jean Luc Revéreault, le chef de la représentation régionale de la BEI en Tunisie.
Les fonds alloués par la BEI serviront essentiellement à financer l’étude de faisabilité du « programme d’investissement en zone côtière et de renforcement des capacités de l’Onas », dont l’Onas tait encore, de nombreux détails.
Améliorer l’efficacité de huit stations d’épuration
Ce que nous savons par contre, c’est que l’organisme public à l’intention d’utiliser une partie de la subvention de l’institution financière européenne pour financer la réhabilitation de huit stations d’épuration dans le pays d’Afrique du Nord, en vue d’améliorer les services d’assainissement des populations desservies.
Le nouveau programme d’assainissement prévoit aussi l’affinement de quatre réseaux de transfert des eaux usées en Tunisie, ainsi que l’achèvement de la construction de trois drains marins. Selon l’entente avec la BEI, l’Onas bénéficiera également d’une assistance technique dans la réalisation des travaux prévus dans le cadre du « Programme d’investissement en zone côtière et de renforcement des capacités de l’Onas », dont les sites reste à déterminer.
Lire aussi – TUNISIE: un projet vise l’extension des réseaux d’assainissement dans 10 gouvernorats
Outre la BEI, la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) soutient aussi la gestion des eaux usées en Tunisie. À la même date du 20 décembre 2023, l’agence allemande de développement a alloué également une subvention de 1,9 million d’euros à l’Onas au titre de l’assistance technique pour l’exploitation de stations d’épuration, dotées d’équipements pour transformer les boues d’épuration en biogaz, dans ce pays situé sur la côte méditerranéenne et en bordure du désert du Sahara.
Inès Magoum