L’antenne tunisienne de l’Agence japonaise de Coopération internationale (Jica) vient d’annoncer le démarrage d’une étude dans le secteur des énergies renouvelables. L’initiative s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Japon et le gouvernement tunisien dans le secteur des énergies renouvelables. Misant essentiellement sur le solaire et l’éolien, le pays d’Afrique du Nord entend produire l’équivalent de 3 500 mégawatts (MW) en dix ans.
La coopération nippo-tunisienne sur les énergies renouvelables amorce la phase opérationnelle. Un programme d’étude dans le secteur de l’énergie et des énergies renouvelables vient d’être lancé en Tunisie. L’initiative de l’Agence japonaise de Coopération internationale (Jica) vise l’examen détaillé des impacts potentiels et des problématiques liées à une intégration massive de l’électricité produite à partir des sources renouvelables. Il s’agit aussi de trouver des solutions appropriées pour chaque problématique.
Ce programme d’étude « constitue une excellente opportunité pour le principal partenaire de la Jica qu’est la Steg (la Société tunisienne de l’électricité et du gaz, Ndlr). Et ce pour s’imprégner des meilleures pratiques développées au Japon dans ce domaine. C’est aussi une opportunité pour profiter du transfert technologique prévu lors de la mise en œuvre des activités prévues dans le cadre dudit programme », indique la Jica.
La Tunisie veut produire 3 500 MW de capacité renouvelable d’ici à 2021
Le programme d’étude que vient de lancer la Jica en Tunisie se poursuivra jusqu’à la fin de l’année 2021. Il est consécutif à la visite que les experts de la Jica ont effectué en Tunisie du 15 au 24 juillet 2019, dans le but d’identifier les potentialités de coopération dans le secteur des énergies renouvelables.
Le Japon tient à mettre sa riche expérience en matière d’énergie renouvelable au service des ambitions énergétiques de la Tunisie. Relativement en retard sur les pays de sa région, la Tunisie entend rattraper son retard. Le pays d’Afrique du Nord qui ne produit encore que 3 % de son électricité à partir des sources renouvelables veut porter cette part à 30 % d’ici 2030. Soit 3 500 MW de puissance en 10 ans. Marquant son choix pour le solaire et l’éolien, la Tunisie a lancé quatre appels d’offres en l’espace de trois ans, pour la réalisation des projets de production d’électricité à partir de ces sources.
Boris Ngounou