La Société Financière Internationale (IFC), une filiale de la Banque mondiale, a prêté 40 millions d’euros à Attijari bank Tunisie. Ce crédit est destiné au financement du secteur des énergies renouvelables en Tunisie.
La société financière internationale (IFC), filiale de la Banque mondiale et Attijari bank Tunisie, ont signé le mardi 9 octobre 2018 à Tunis (capitale de la Tunisie), une convention de prêt. D’un montant de 40 millions d’euros, celui-ci est remboursable sur 7 ans (avec la pos sibilité de différer de 2 ans), servira au financement et à l’accompagnement des projets d’énergies renouvelables en zone rurale.
La banque privée tunisienne Attijari bank, filiale du groupe Attijariwafa bank, est pionnière dans le développement de produits financiers verts, en soutien aux investissements tels que les unités photovoltaïques, les usines de traitement des déchets et les projets d’efficacité énergétique. Elle a contracté ce crédit, dans le cadre de sa stratégie de développement du secteur privé, de création d’emplois et de soutien aux projets de production d’énergies renouvelables. « Ce financement intervient dans un contexte où la Tunisie cherche à ouvrir des horizons pour les jeunes, et à accélérer le développement des zones défavorisées » a indiqué Hisham Seffa, directeur général d’Attijari bank, avant d’ajouter : « l’IFC n’est pas un nouveau partenaire pour nous. Depuis 2017, cette société nous accompagne dans le projet de digitalisation des services et la création de nouveaux produits et services dont Webank (version online d’Attijari bank, Ndlr), que nous avons lancé il y a peu ».
L’IFC est déterminée à accompagner la transition énergétique en Tunisie
L’IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, spécialisé dans la mobilisation de produits et services financiers afin d’apporter des solutions de développement adaptées aux pays du sud, n’est pas à sa première intervention dans le développement des énergies vertes en Tunisie. Le 28 juin 2018, l’IFC a annoncé un financement de 500 millions de dollars pour appuyer un important train de réformes en Tunisie, dans le but de stimuler l’investissement privé dans plusieurs secteurs parmi lesquels celui des énergies renouvelables. Il s’agit notamment, pour cet autre prêt, de rendre plus viable financièrement dans la durée les conditions permettant à la Tunisie d’atteindre, d’ici 2030, un mix énergétique dont 30 % proviendrait de la production d’électricité d’origine renouvelable.
Boris Ngounou