La délégation de l’Union européenne (UE) en Tunisie lance la campagne « Pour un Kef meilleur ». L’initiative qui durera un mois avec le concours de l’agence de promotion et de l’innovation SiccaVeneria, permettra de réhabiliter plusieurs localités de la ville de Kef dont le parc emblématique du Belvédère.
Réconcilier les citoyens avec les espaces verts, c’est l’un des objectifs de la campagne « Pour un Kef meilleur » lancé dans cette ville par la délégation de l’Union européenne (UE) en Tunisie. Le projet est mis en œuvre autour du parc du Belvédère qui bénéficie d’une action de nettoyage et de réhabilitation soutenue par des partenaires à l’instar de SiccaVeneria, l’agence pour la promotion et l’innovation de la ville de Kef au nord-ouest de la Tunisie.
Pour l’Association des amis du Belvédère (AAB), une organisation non gouvernementale (ONG) qui milite pour l’attractivité de cet espace vert, « ce parc est le poumon de Tunis et au regard de sa flore riche, diversifiée et rafraîchissante. Il nécessite de temps en temps d’un relooking qui respecte son passé historique et sa valeur écologique ».
Des bénévoles, y compris les professionnels engagés dans cette opération ont procédé à la levée des troncs d’arbres morts, à la valorisation du système d’irrigation et la réhabilitation des rigoles ainsi que la collecte des déchets. La réalisation de ces travaux a bénéficié du soutien matériel et technique de la ville de Tunis. La rénovation devrait être achevée d’ici à 2022.
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Au moyen de cette opération, les organisateurs veulent également sensibiliser les citoyens aux enjeux de la propreté et du climat en Tunisie, en invitant sur le terrain de ces actions de réhabilitation collective, des influenceurs et des journalistes qui donneront l’aura et l’écho favorable à la préservation de l’environnement. Le parc du Belvédère principal lieu de promenade et d’attraction de la capitale Tunis accueille des centaines de visiteurs par jour depuis plus de cent ans.
Cet espace vert a connu quelques opérations de réhabilitations, notamment en 2009 avec un financement de 100 000 euros. Les fonds ont permis entre autres de planter 1 000 arbres, ou encore d’assainir son lac artificiel. L’un de ses espaces emblématiques demeure le sentier nature qui est un parcours piétonnier de 2 km conçu en 1996 sur une superficie de dix hectares. Il est marqué de signalétique et de panneaux explicatifs sur la faune et la flore du site.
Benoit-Ivan Wansi
