La Tunisie vient d’obtenir un financement supplémentaire du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED) pour des projets d’eau potable en milieu urbain. Il s’agit d’un prêt de 98,5 millions de dollars (263 millions de dinars tunisiens).
En Tunisie, la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) dispose de fonds supplémentaires pour renforcer son réseau. Le gouvernement de ce pays d’Afrique du Nord a récemment signé un accord de financement avec le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED). L’enveloppe de plus de 98,5 millions de dollars (263 millions de dinars tunisiens) servira à financer la réalisation de plusieurs projets d’eau potable dans les zones urbaines de la Tunisie.
Les fonds remis au gouvernement tunisien le 29 décembre 2020 par la KFAED représentent la quatrième tranche d’un montant global de 500 millions de dollars (plus de 187,4 millions de dollars) promis par l’État du Koweït lors de la conférence internationale sur l’investissement « Tunisie 2020 ». Objectif : soutenir les efforts du pays pour améliorer l’accès des populations à l’eau potable. En Tunisie, les besoins en eau croient en permanence ; soit de 3 % chaque année.
La Sonede devra améliorer et développer les réseaux de transfert d’eau potable dans les gouvernorats du pays, notamment en remplaçant les canalisations et en construisant des réservoirs, des stations de pompage, des stations de traitement et des puits.
Comme la KFAED, plusieurs institutions financières soutiennent des projets d’eau potable en Tunisie. En octobre 2020, la Sonede a signé un accord de financement de 38 millions d’euros (près de 123 millions de dinars tunisiens) avec la Banque européenne d’investissement (BEI). Les fonds permettront de développer et de moderniser l’ensemble du système d’approvisionnement en eau potable du Grand Tunis, qui prend en compte les gouvernorats de Tunis, Ben Arous, Manouba et Ariana. Cet autre financement devrait garantir l’approvisionnement en eau potable pour les 2,8 millions d’habitants du Grand Tunis jusqu’en 2040.
Inès Magoum
