Bonne nouvelle pour les habitants de Sousse, ville portuaire de l’est de la Tunisie. L’entreprise indienne Va Tech Wabag, spécialisée dans le traitement de l’eau y construira une usine de traitement des eaux usées. L’installation sera située près de la rivière Hamdoun, afin de favoriser sa dépollution. L’accord de partenariat a été signé récemment entre Va Tech Wabag Tunisie et l’Office national de l’assainissement (Onas) de la Tunisie.
Le groupe indien, qui travaillera avec l’entreprise tunisienne Gloulou Mohamed et Salem (EGMS) en tant que partenaire responsable de tous les travaux de génie civil associés au projet, exploitera et assurera également la maintenance de la future usine sur une période de 12 mois après sa mise en service. « Nous exprimons notre gratitude à l’Onas pour la confiance qu’elle continue d’accorder à Va Tech Wabag », s’est réjoui Habib Derouich, le PDG de Va Tech Wabag Tunisie. Et d’ajouter que « cette nouvelle commande remportée dans un contexte de forte concurrence mondiale ».
Environ 34 millions d’euros seront nécessaires
La nouvelle installation, qui affichera une capacité de 36 000 m3 par jour sera construite en 24 mois, grâce à un financement de 114,22 millions de dinars tunisiens (près de 34 millions d’euros) accordé par l’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Union européenne (UE).
L’Onas, à l’initiative du projet d’assainissement liquide, est convaincu qu’il permettra de renforcer son efficacité en matière de gestion des effluents dans la ville de Sousse où les sources d’eau en douce (les eaux souterraines, les rivières et les réservoirs) sont de plus en plus polluées par les eaux usées notamment agricoles et industrielles.
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Va Tech Wabag remporte ce contrat au moment où plusieurs autres projets sont prévus dans le pays d’Afrique du Nord pour améliorer les services d’assainissement liquide, notamment le projet de rénovation de huit stations d’épuration, qui sera lancé prochainement par l’Onas grâce à une subvention de 1,2 million de dollars de la BEI.
Inès Magoum