L’entreprise tunisienne Elec’Recyclage inaugure une usine de recyclage des déchets industriels non dangereux sur son site situé dans la zone industrielle d’Utique-Bizerte, au nord de la Tunisie. L’installation affiche une capacité de 1 300 tonnes métriques par mois.
L’usine de recyclage des déchets industriels non dangereux d’Utique-Bizerte est opérationnelle. L’installation située dans la zone industrielle d’Elec’Recyclage, dans le nord de la Tunisie était au cœur d’une cérémonie organisée le 8 juin 2023, à laquelle a pris part John Milot, le PDG du groupe Elec’Recyclage, le premier vice-président et chef du groupe des services à la clientèle de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), Jürgen Rigterink, la responsable des opérations de la BEI en Tunisie, Nodira Mansurova, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Marcus Cornaro, et l’ambassadeur de France en Tunisie, André Parant.
La nouvelle usine de recyclage est équipée d’un atelier de broyage de 135 m3, d’une installation de conditionnement et de compactage des déchets industriels non dangereux. Il s’agit généralement des déchets de bois, de cartons, de métaux, de papiers, de verre, de polymères, etc. Avec l’ensemble de ces équipements, l’usine de recyclage des déchets industriels non dangereux d’Utique-Bizerte affiche actuellement une capacité de 1 300 tonnes par mois, portant la capacité de traitement d’Elec’Recyclage à 2 000 tonnes par mois.
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Cette installation permettra à Elec’Recyclage d’augmenter de 40 % son volume de déchets industriels non dangereux recyclés pour atteindre 8 745 tonnes métriques d’ici fin 2023. En 2017, ce volume était estimé à 6 270 tonnes métriques. L’entreprise basée à Bizerte devrait également contribuer, de manière indirecte à la réduction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) de 2 647 tonnes par an d’ici fin 2023.
Dans le cadre de son projet, Elec’Recyclage a bénéficié du soutien financier de la Berd et de l’UE qui ont accordé un prêt de 1,1 million d’euros et une subvention de 85 000 euros. Ce financement a aussi permis à l’entreprise d’améliorer les conditions de travail de ses 100 employés.
Inès Magoum
