En marge des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale qui se poursuivent à Marrakech au Maroc, la plateforme d’investissement Africa50 s’est engagé à soutenir les projets d’infrastructures au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Les acteurs de l’économie mondiale sont réunis depuis le 9 octobre 2023 à Marrakech au Maroc pour les Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. En marge de cet évènement, la plateforme d’investissement Africa50 a signé un accord avec la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) pour la mise œuvre de projets d’infrastructures.
Le Président de la @UEMOA_Officiel, #AbdoulayeDIOP et le Directeur Général d'#Africa50, #AlainEBOBISSE ont signé ce 10 octobre à #Marrakech, un Accord-cadre de coopération et de partenariat pour promouvoir le développement et le financement de projets bancables dans l’#UEMOA. pic.twitter.com/MfWWGiKdk0
— UEMOA_Officiel (@UEMOA_Officiel) October 10, 2023
Le partenariat porte sur le développement d’infrastructures au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau, au Mali, au Niger, au Sénégal et au Togo. Africa50 soutiendra principalement le développement des infrastructures de transport, « avec un accent particulier sur les postes frontières communes », indique Africa50. Ce partenariat est annoncé au moment où l’Afrique de l’Ouest vibre au rythme du projet d’autoroute Lagos-Abidjan.
Le financement du transport
Le mégaprojet qui nécessitera un investissement 15 milliards de dollars devrait relier plusieurs villes de l’UEMOA, notamment Abidjan en Côte d’Ivoire, Lomé au Togo et Cotonou au Bénin, à travers un corridor de 1 081 km. Un vrai projet de développement qui contribuera à la mise œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), facilitant ainsi le transport de marchandises dans la sous-région.
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C’est également dans cette logique que s’inscrit l’engagement d’Africa50 d’accompagner la mise en œuvre de projets énergétiques au sein de l’UEMOA. « Conformément à notre ferme engagement à contribuer au succès de la Zlecaf, ce partenariat vise à intensifier et à accélérer la mise en œuvre de projets régionaux essentiels dans le cadre de notre Programme de postes frontaliers conjoints », explique Alain Ebobisse, le directeur général d’Africa50.
Le développement des TIC
Parmi les projets emblématiques en cours dans la sous-région figure le Système d’échange d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA), une initiative d’intégration mise en œuvre depuis décembre 1999, visant à créer un marché énergétique intégré. Ce réseau interconnecté est alimenté par plusieurs centrales à énergie renouvelable, à l’instar de l’aménagement hydroélectrique de Gouina de 140 MW mis en service il y a plus d’un an au Mali.
À côté de l’énergie, Africa50 financera les technologies de l’information et de la communication (TIC). La collaboration avec l’UEMOA « symbolise notre engagement à catalyser des projets transformateurs en Afrique de l’Ouest et à accélérer l’intégration régionale par le biais d’investissements stratégiques dans des secteurs critiques », explique Alain Ebobisse. Cette collaboration est annoncée quelques mois après la signature d’un partenariat entre Africa50 et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) pour le financement des infrastructures durables en Afrique de l’Ouest.
Jean Marie Takouleu
