La Zambie bénéficiera de nouveaux financements pour la préservation de sa biodiversité. Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’Est a conclu récemment un accord avec les États-Unis. Dans le cadre de ce partenariat, les États-Unis à travers l’Agence américaine pour le développement international (Usaid) envisagent d’allouer environ 40,5 millions de dollars (près de 811 millions de kwachas zambiens) à la conservation de la faune en Zambie.
À en croire les autorités zambiennes, l’accord permettra d’accélérer les allocations de fonds américains et les possibilités de formation. Ces financements seront utilisés pour fournir une assistance technique au Département zambien des parcs nationaux et de la faune sauvage (DNPW), former le personnel du DNPW à l’Académie régionale américaine d’application de la loi internationale au Botswana, et soutenir l’Association du Conseil national des ressources communautaires de Zambie. Des actions qui devraient permettre l’amélioration de la gestion de la faune et la lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages en Zambie.
La seconde partie du financement sera allouée au cours des cinq prochaines années. Il s’agit d’une enveloppe de 40 millions de dollars, soit plus de 800 millions de kwachas zambiens. Selon le gouvernement zambien, 20 millions de dollars (près de 401 millions de kwachas zambiens) seront injectés dans le projet HEARTH (Health, Ecosystems, and Agriculture for Resilient Thriving Societies) de l’Usaid. Les 20 millions de dollars restants serviront à soutenir les projets de préservation de la biodiversité dans les parcs à gibiers (Game Management Areas – GMA) autour de la réserve de Kafue et dans la vallée de Luangwa à l’est de la Zambie.
Plusieurs projets ont déjà été financés par les États-Unis ces dernières années pour préserver la biodiversité zambienne. Entre 2014 et 2019 par exemple, le programme de forêts communautaires de l’Usaid a permis d’améliorer la gestion des ressources naturelles, de réduire la pauvreté grâce à des moyens de subsistance communautaires durables et à des entreprises forestières, et de renforcer les capacités locales et nationales des institutions gouvernementales et non gouvernementales dans les provinces de l’Est, de Lusaka et de Muchinga en Zambie.
Inès Magoum