Le Fond pour l’environnement mondial (FEM) apporte son soutien aux efforts de reboisement et de remise en état des terres menés par le Zimbabwe. Ce pays d’Afrique australe connu pour ses paysages spectaculaires et sa faune diversifiée, vient de bénéficier d’une enveloppe de 71,125 millions de dollars, destinée aux programmes de remise en état des terres et de reboisement. « Ce financement s’attaquera également aux moyens de subsistance, au changement climatique, à la conservation de la biodiversité et à la sécurité environnementale ». explique Mongaliso Ndlovu, le ministre zimbabwéen de l’Environnement, du Climat, du Tourisme et de l’Hôtellerie.
Les projets ciblés par ce financement du FEM sont mis en œuvre dans les provinces du Manicaland (à l’est du pays), Masvingo (située à 252 km au sud d’Harare) et Midlands (au centre du pays).
La restauration de 2 150 hectares de terres
Ce financement du FEM intervient dans le cadre de son programme baptisé Global Environmental Facility 7th Cycle, Dry Lands Sustainable Landscapes Impact Program (GEF7 DSL IP). Lancé dans le cadre du septième cycle de reconstitution du FEM-7 (2018-2022), ce programme vise à éviter, réduire et inverser la désertification, la déforestation et la dégradation des écosystèmes des terres arides, grâce à la gestion durable des paysages en Angola, au Botswana, au Burkina Faso, au Kazakhstan, au Kenya, au Malawi, en Mongolie, au Mozambique, en Namibie, en Tanzanie et au Zimbabwe.
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Ces pays ont été choisis pour leur capacité à générer des avantages environnementaux grâce aux investissements qui favorisent un changement transformationnel.
Dans le cas du Zimbabwe, les avantages environnementaux mondiaux attendus à travers le nouveau financement du FEM sont de 2 150 hectares de terres à restaurer. Par ailleurs, 172 540 hectares de terres seront mis sous pratiques améliorées à travers une utilisation intégrée des terres, 1,26 million de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre seront évitées et 15 000 personnes (au moins 52% de femmes) bénéficieront directement des programmes financés.
Boris Ngounou