Au Zimbabwe, le gouvernement lance un fonds de 20 millions de dollars américains pour financer les projets d’irrigation dans huit provinces du pays. L’objectif est de renforcer la résilience des petits exploitants agricoles face à la sécheresse à l’origine de l’insécurité alimentaire.
Transformer l’activité des petits exploitants agricoles grâce à des systèmes d’irrigation plus durables, dans un contexte marqué par la sécheresse. C’est l’ambition du gouvernement du Zimbabwe qui vient de lancer un fonds de 20 millions de dollars américains. Le nouveau fonds soutiendra particulièrement les petits exploitants agricoles de huit des dix provinces du pays, notamment le Manicaland, le Mashonaland Central, le Mashonaland Est, le Mashonaland Ouest, Masvingo, le Matabeleland Nord et le Matabeleland Sud.
Le ministère zimbabwéen des Finances et du Développement économique déduira les 20 millions de dollars américains de « l’allocation du pays (958 millions de dollars américains) sur les 650 milliards de dollars américains de droits de tirage spéciaux accordés au Zimbabwe par le Fonds monétaire international (FMI) en 2021 », pour financer 18 projets d’irrigation. L’objectif est d’améliorer les rendements agricoles dans ces huit provinces touchées par la sécheresse. Les futurs systèmes couvriront une superficie totale de 2 700 hectares, faisant passer la superficie des terres irriguées dans le pays à 252 700 hectares.
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Actuellement, le Zimbabwe dispose de 250 000 hectares de terres irriguées. L’ambition du gouvernement zimbabwéen est l’irrigation de 350 000 hectares de terres, conformément à son plan de croissance et de relance horticole.
Le ministère zimbabwéen de l’Agriculture pilotera les 18 projets d’irrigation qui contribueront également à réduire l’insécurité alimentaire. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la sécheresse a affecté la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de 45 % de la population rurale du Zimbabwe en 2019.
Inès Magoum