L’Autorité nationale des eaux du Zimbabwe (Zinwa) vient de proposer à l’État du Zimbabwe un budget prévisionnel pour l’exécution du projet de réhabilitation du barrage hydroélectrique de Wenimbe, situé à Marondera dans la province du Mashonaland. La Zinwa financera le projet à hauteur de plus de 946 000 dollars américains (plus de 342,4 millions de dollars zimbabwéens).
Les travaux de réhabilitation du barrage hydroélectrique de Wenimbe, situé à Marondera, dans province du Mashonaland au Zimbabwe pourraient bientôt démarrer. L’Autorité nationale des eaux du Zimbabwe (Zinwa) vient de suggérer au gouvernement de ce pays d’Afrique de l’Est, un budget estimatif pour la mise en œuvre du projet. Il faudra plus de 946 000 dollars américains (plus de 342,4 millions de dollars zimbabwéens).
Le projet de rénovation des infrastructures hydrauliques du barrage de Wenimbe est une « nécessité » pour Marondela ; car la principale source d’eau de la ville est fortement « polluée ». Cette situation est causée par des égouts qui déversent les eaux usées dans le bassin du barrage.
La réparation des prises d’eau
Actuellement, Wenimbe possède deux stations de pompage d’eau et une conduite de 16 km qui part du barrage à l’usine d’eau potable. Normalement, la capacité de pompage des installations est de 540 m³ par heure. Actuellement, sa production réelle n’est que de 270 m³par heure. Ce faible rendement s’explique par le fait que le barrage de Wenimbe fonctionne depuis plusieurs années avec un seul jeu de pompes. « Si nous parvenons à faire fonctionner les quatre pompes des deux stations du barrage, nous pourrons nous rapprocher de la barre de 540 m³ d’eau produits par heure », indique Colleta Tundu, un ingénieur de Zinwa.
Le cahier de charge de l’organisme public Zinwa prévoit l’installation de nouvelles pompes multi-étagées avec des moteurs à la station principale et au niveau de la prise secondaire. Cette opération devrait coûter 312 000 dollars américains (plus de 112,9 millions de dollars zimbabwéens).
Zinwa prévoit aussi de moderniser la canalisation en polychlorure de vinyle (PVC) reliant le barrage à l’usine d’eau potable. Cette opération permettra de faire passer la quantité d’eau traitée de 30 à 60 %. Ce second axe du projet de réhabilitation devrait nécessiter un investissement de 634 000 dollars américains, soit plus de 229,4 millions de dollars zimbabwéens.
Inès Magoum
